Le Monde de Deira
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Cinq nations, six dieux, un seul monde. La paix n'est pas une alternative à la guerre mais un contre-temps au chaos.
 
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 Histoire du Monde

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Astharoshé Asran
Matriarche de la Confrérie du Voile Noir
Astharoshé Asran


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MessageSujet: Histoire du Monde   Histoire du Monde EmptyMar 30 Oct - 20:46

Chapitre I - La création du Monde


À l’origine était le Rien et au sein de ce Rien sommeillait l’étincelle de vie inhérente à toute chose. Ce courant magique créateur était mâle et femelle à la fois, sans qu'aucun principe domine l’autre.

L’énergie masculine et l’énergie féminine primitives s’unirent avec amour apportant chacune avec elle une parcelle de l’étincelle de vie. De leur union, naquit Deiran, l'Unique. Première entité à naître du Rien.

Il créa alors le monde à partir de quatre éléments issus des énergies primitives : l’Eau et la Terre, pour l'énergie féminine, le Feu et l’Air pour l'énergie masculine. Deiran, de l'union de ces éléments, en créa un cinquième, propre à lui-même, l'Esprit. Avec l'aide des énergies créatrices qu'étaient les éléments, Deiran créa une chose inédite dans le Rien: l'Univers. Et surtout, il créa la Vie.

La Vie était donc l'union des Cinq Éléments Primitifs qu'étaient l'Eau, la Terre, le Feu, l'Air et l'Esprit.

Afin de veiller sur ce monde qu'il avait crée, et surtout sur la Vie, Deiran utilisa les énergies qui l'avaient fait naître afin de créer cinq autres entités. A Quatre de celles-ci, il donna les Éléments, et à la dernière l'inverse de la Vie: la Mort.
Ainsi naquirent trois Déesses et deux Dieux, sous l'autorité de Deiran :

- Deiran, Dieu de l'Esprit.
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- Gaïa, Déesse de la Terre.
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- Ani, Dieu du Feu
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- Naïades, Déesse de l'Eau.
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- Enlil, Dieu de l'Air
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- Ereshkigal, Déesse de l'Ombre.
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Par la suite, de nombreux autres dieux virent le jour, nés des unions entres les Quatre.

Ainsi, durant plusieurs siècles, la paix et l'ordre régnèrent sur le monde de Deiran. Les Dieux façonnèrent des créatures à leur image, afin qu'ils les adorent et les vénèrent.

On dit que Gaïa fut la première à créer ce qu'on allait appeler une Race Divine. De son étreinte avec la roche du cœur d'une montagne située dans le Nord furent façonnées les nains.
Du souffle paisible d'Enlil dans les feuilles des forêts impénétrables de l'ouest naquirent les Elfes.
D'une larme versée par Naïades au plus profond de l'Océan de l'Est émergèrent les Ondins.
De la puissance des coups d'Ani, donnés contre la lave d'un volcan du Sud jaillirent les Hommes.
A chacune de ces quatre races fut donnée une âme, cadeau fait par Erishkigal.
Enfin, Deiran leur accorda une conscience et une intelligence supérieure aux autres espèces vivantes de cette planète.

Par la suite, d'autres races furent crées, en majorité par Deiran. Mais aucune ne fut aussi comblée et aboutie que les Quatre Races Divines qu'étaient les Elfes, les Nains, les Hommes et les Ondins.

Chaque espèce prospérait et développa une civilisation unique, à l'écart de celle des autres.

Enfin, ça c'est ce que racontent les légendes, celles que l'on se conte autour d'un feu de camp ou près d'une cheminée. De telles histoires racontées par les mères à leurs enfants afin de les endormir ne sont probablement qu'à mettre du côté de la pure fiction.
Mais ce qui est certain, c'est que les Dieux existent. Mais de là à dire qu'ils sont les créateurs de tel peuple ou telle race ...

Enfin, au moins il est établit que plusieurs centaines d'années après l'établissement des différentes nations, des rivalités commencèrent bientôt à naîtrent entre les Dieux. Chacun jalousait les autres, chacun voulait ce qu'avaient les autres, aucun ne savait où s'arrêtait son pouvoir et son autorité. Qui, d'Ani ou d' Enlil, avait le droit de provoquer les sécheresses? Qui, d'Enli ou de Naïades, pouvait créer les typhons? Qui, de Gaïa ou d'Ani avait la prédominance sur les volcans? Des questions sans réponses. Même Deiran était impuissant à y répondre, car il avait beau être le Créateur Premier, il n'avait pas à l'époque la sagesse qu'on lui prête aujourd'hui.
Ha! Les dieux sont bien à l'image des mortels, avec leurs défauts, leurs qualités, et leur histoire. Deiran allait devoir mûrir pour gouverner des sujets aussi imprévisibles et puissants. De grée ou de force. Et vite!

Car les quatre races divines n'arrangèrent pas les choses. Tandis que les Nains ravageaient les forêts des Elfes, ayant besoin de bois pour leurs immenses chantiers, les Humains, avec leur puissante flotte, se disputaient le contrôle des mers aux Ondins. La situation se dégrada de nouveau lorsque les Ondins s'en prirent aux Nains qui déversaient leurs déchets dans l'Océan, et que les Elfes exploitèrent les richesses du Désert des Hommes.

Deiran tenta d'intervenir en personne auprès des autorités mortelles, mais il ne fit qu'envenimer la situation, considérant que sa divine puissance lui donnait le droit de palier sur le libre-arbitre des races divines. Toutefois, ses manœuvres diplomatiques et magiques eurent le mérite de retarder le conflit de plusieurs décennies.

Mais ce qui devait arriver arriva: la guerre fut déclarée. Elle n'opposa pas une nation contre une autre nation, mais bien des dizaines de nations entre elles. Et le pire, c'est qu'avec une telle guerre, ce fût les Dieux eux-même qui se retrouvairent enrôler, chacun défendant les intérêts du peuple qu'il avait crée.

Tandis que le conflit se muait sur la Terre en un conflit sanglant où plus aucune morale ni raison ne prévalait, ou le sol lui-même rougissait par les océans de sang qui étaient déversés à sa surface, les discussions entre les Dieux dégénérèrent lorsqu'Ani, qui avait le tempérament le plus belliqueux, s'en prit à Gaïa, de loin la plus pacifique des Divinités. Alors ce fut au tour des Mondes Divins de sombrer dans l'anarchie. Cet épisode sombre et dévastateur fut appelé la Déomachie, la Guerre des Dieux.

Les tremblements de terre zébrèrent le désert de long en large, détruisant la majorité des villes humaines. Les tempêtes ravagèrent les forêts, les volcans explosèrent des montagnes, les fleuves débordèrent de leur lit. La terre entière sombra dans une apocalypse sans pitié qui réduisit à néant des millions de vies innocentes, alors que de brillantes civilisations sombraient dans la décadence et la violence.

Voyant ce que commençait à devenir son monde, son Oeuvre, Deiran décida d'intervenir. Non plus en Arbitre, mais en Maître. Non pas en Despote, mais en Guide. Convoquant les Cinq Divinités, il départagea le Monde, définissant les droits et possessions de chacun des Dieux, menaçant les divinités récalcitrantes de les priver de leurs pouvoirs divins si elles s'opposaient à sa volonté. Car tel était son pouvoir.

Gaïa obtint la Terre et les Montagnes. Elle devint la Gardienne du Pouvoir Divin sur Terre, chargée de veiller à ce que jamais les Mortels ne se révolte contre les Dieux.

Enlil obtint le Ciel et les Forêts. Protecteurs des arts et de la musique.

Naïades obtint la Lune et les Océans. Le Temps lui fut également accordé. Elle devient la gardienne de la Mémoire, veillant à ce que jamais les Dieux ne rentrent dans une nouvelle Guerre Divine.

Ani obtint le Soleil, les Volcans et les Déserts. Dieu de la Justice et du Combat, il devint le Protecteur des Mondes Divins, chargé de la protection des Dieux.

Erishkigal obtint la Nuit, la Mort et les Étoiles. La magie sous toutes ses formes devint sa possession. On lui donna la charge de veiller à l' Equilibre entre la Vie et la Mort.

Deiran garda le Jour et les Cités. C'est lui qui devint le Chef des Dieux.

L'Accord fut conclut et la Deomachie fut terminée.

Sur terre, le conflit s'éternisait. Les peuples autrefois prospères des Nains, des Elfes, des Ondins et des Humains avaient beaucoup soufferts de la guerre et du Cataclysme des Dieux. Pour eux aussi, ce fut la rencontre des quatre dirigeants qui décida de la paix. En effet, si leur Dieu respectif pouvait s'entendre, pourquoi pas eux?
Aussi, aidés des Hauts-Prêtres de chaque religion, les dirigeants signèrent un traité de paix qui définissait clairement les frontières entre les États, ainsi que des accords commerciaux.

Cet accord dura près d'un millier d'année, jusqu'à ce que la mémoire s'efface et que les conflits reprennent.

Ainsi naquit le monde, ainsi fut-il partagé, ainsi s'acheva le Premier Âge de ce temps. Le Traité fut oublié des mortels, mais l'Accord, lui, resta et restera en vigueur chez les Divins jusqu'à la toute Fin des Temps.


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Astharoshé Asran
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MessageSujet: Re: Histoire du Monde   Histoire du Monde EmptyMar 30 Oct - 20:47

Chapitre II - Les Grandes Invasions


Cette période, qui commence en l' an 264 du Second Âge, précède le plus sombre épisode de l'Histoire de Deira. Elle est entamée par les invasions barbares des hordes des Créatures, une très étrange alliance entre d'anciens peuples crées par Deiran et composés de centaures, de minotaures, de harpies, de satyres et d'autres créatures mi-humaines, mi-animales. Ces derniers se rebellèrent contre leur dieu créateur qui, en vertus de l'Accord qu'il avait lui-même crée, ne put les détruire ou agir directement contre eux.

Ces peuples barbares et primitifs se fédérèrent dans le milieu de 2ème siècle et fondirent sur les divers royaumes humains qui c'étaient alors établis un peu partout dans le désert du sud. Pour se défendre, de nombreuses villes élevèrent alors des murailles d'une solidité extrême, art enseigné par Deiran afin que les Hommes puissent mieux résister aux attaques de leurs ennemis au physique démoniaque. Sur les quatorze États qui composaient alors le peuple Humain, deux furent détruits des la première année et trois autres attaqués de toutes parts. Parmi ceux-ci comptait Isin, la Cité du Sang.

D'innombrables villages furent pillés et leurs habitants massacrés, emmenés comme esclaves ou pire encore, comme gardes mangers ambulants. Les récits eurent tôt faits de jeter sur les routes des milliers d'hommes et de femmes apeurés qui quittèrent leur foyer pour rejoindre les grandes agglomérations, répandant du même coup ces rumeurs et plongeant en l'espace de quelques mois les Hommes dans la terreur et le désespoir.

Toutefois, l' un de ces États, Isin, de loin le plus fervent dans le Culte d' Ani, le Dieu Guerrier, fit parler de lui lorsqu'en 265 il remporta une victoire contre les hordes primitives. Certe mineure, cette victoire n' en resta pas moins symbolique puisque ce fut la première de toutes, et celle qui démontra au gouvernement Isiniens la supériorité de ces bêtes du désert qu'elle venait de dompter et d'incorporer dans l'armée : les Salamandres. Cette race reptilienne de la taille d'un cheval avait le mérite d'allier la rapidité, l'agilité, la force et la férocité. Des l' année suivante, deux autres Etats se joignirent à la fière cité dans une parodie d'alliance qui ne laissait en réalité que peu d'initiatives aux souverains qui l'incorporaient. Grâce aux Salamandres dont Isin fit enseigner le domptage aux autres cités coalisées, les trois cités unies remportèrent de nouvelles victoires. Avec celles-ci, d' autres nations se déclarèrent vassales d' Isin et se fédérèrent également autour de celle-ci. En à peine quatre années, neuf des onze États humains s' unirent sous la bannière d' Isin, répandant par la même occasion le culte du Dieu du Feu à l' ensemble de la civilisation Humaine, alors terriblement divisée d'un point de vue religieux.

Toutefois, malgré l' unité dont jouissait la majorité des cités des Hommes, les Hordes ne cessaient d'avancer inexorablement et de remporter des victoires décisives, détruisant deux autres cités dans le courant de l' année 269, dont une qui faisait partie de la Coalition d' Isin. Cela eut pour résultat de convaincre les dernières encore indépendantes de s' allier à la puissante cavalerie Isinienne.

Durant trois couples d' années, le statu-quo fut maintenu entre les Hordes et la Coalition d' Isin, sans qu'aucun des deux camps ne puisse faire pencher la balance. Les États se ruinaient dans cette guerre qui les obligeaient à s' approvisionner auprès des autres Races. Pour Isin, la situation devenait problématique, car elle devenait de plus en plus impopulaire auprès des autres cités du fait de la centralisation brutale du pouvoir qui faisait des anciens Etats des extensions territoriales de la cité d' Ani, en somme des provinces. La révolte grondait parmi le peuple, mais la guerre continuait malgré tout. Cette guerre prouva néanmoins au monde qu'Isin n'usurpait pas son surnom du Cité du Sang. Ses habitants se complaisaient dans la guerre, et hommes et femmes célébraient chaque victoire et chaque défaite par le sacrifice de prisonniers toujours plus nombreux, offrande suprême à Ani, le Dieu à la Garde Sanglante.

Lorsque finalement, en 277, l' unité des Hommes-Bêtes se désagrégea subitement, sans plus d'explication que ne l'avait été leur unification, la Coalition d' Isin, qui n' était maintenant plus différente d' un Royaume, en profita pour anéantir une fois pour toute la menace des Hordes. En à peine quelques semaines, les puissantes armées bestiales furent anéanties, sans trop de pertes humaines.

Toutefois, les Frères Seigneurs et le Gouvernement décidèrent d'un commun accord de dissimuler au peuple le fait que les Créatures n' étaient plus unies sous l'autorité d'un chef. Le résultat fut grandement satisfaisant, car la côte d' Isin remonta subitement. Dans toutes les villes humaines, les habitants envahirent les rues, hurlant leur joie, célébrant la victoire finale et la fin d' une guerre qui durait depuis déjà treize années.
On ne chercha pas à savoir comment une guerre aussi dure, aussi éprouvante, aussi destructrice, avait put se terminer ainsi, comme par miracle. Le gouvernement lui-même ne se posa pas la question. Après tout, les hommes-bêtes n'étaient plus un problème, et d'autres soucis occupaient à présent leur esprit. Qui sait, peut-être le chef des Hordes bestiales avait-il tout simplement été tué dans une escarmouche, une embuscade ou par un de ses propres soldats. La question n'était plus là. Les Humains retrouvaient la paix après plus d'une décennie de ténèbres, c'était tout ce qui comptait.

Cette guerre, bien qu'ayant eu comme bénéfice d' unir les Hommes sous une seule bannière, avait considérablement affaiblie cette civilisation. De plus, elle ne fut que les prémices de ce qui allait bientôt suivre.


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MessageSujet: Re: Histoire du Monde   Histoire du Monde EmptyMar 30 Oct - 20:49

Chapitre III - La Période Sombre


Suite aux Invasions Bestiales, les Hommes entrèrent dans une période de déchéance causée par le manque d' argent et les terribles dettes qu' Isin avait contracté vis-a-vis des autres Races. De plus, l' inflation de la monnaie et les dizaines de milliers de réfugiés provoquèrent une terrible crise économique dans le monde des Hommes, caractérisée par une montée subite du chômage et la perte de certaines connaissances spécifiques aux cités détruites et qui ne purent être récupérées.
La même année, l' an 277, vit plusieurs calamités s' abattrent sur les différents peuples divins. Le meurtre inexpliqué de toute la famille royale entraîna les Elfes Sylvains dans une terrible guerre civile menée par les différents chefs de clans. Les Elfes des Plaines durent s'opposer à une invasion de peaux vertes afin de défendre cette forêt qui sombrait dans l'anarchie, et les Elfes des Rivières eux-mêmes durent lutter contre les orques lorsqu'ils tentèrent d'accoster à l'intérieur des terres elfiques.
Chez les nains, ce fut la découverte d' une très importante mine de mithril, probablement la plus grande de ce monde, située sur la frontière entre Oldenbourg et Elyséa qui entraîna une rivalité grandissante entre les deux nations, chacune clamant que cette mine était sur son territoire. Maintes escarmouches éclatèrent entre les armées des deux puissances, chacune stationnant de nombreuses légions dans ce secteur. Toutefois, la guerre ne fut pas lancée, et la mine fut déclarée territoire neutre. Bien que le problème eut été officiellement résolu, les nains et les elyséans n' abandonnèrent pas l' intention de s' emparer de la mine et de ses richesses, et tout deux utilisèrent tous les moyens possibles pour affaiblir leur concurrent. On raconte que c'est vers cette époque que les Hashishins furent pour la première fois recrutés, et ils le furent par les deux camps.

Enfin, ce fut chez les Ondins que le problème le plus grave survint, puisque leur population chuta brusquement suite à l'empoisonnement mystérieux de leurs eaux. En l' espace de quelques semaines, près d' un tiers de la population Ondine périe, sans que la source du problème ne soit localisée. Aussi les enfants de Naîades migrèrent-ils dans les îles les plus éloignées du continent et de leur île natale, rompant ainsi tout contact avec le monde extérieur, abandonnant de nombreuses cités à la ruine et au pillage.

Une décennie plus tard, une grave épidémie frappa le monde. Une maladie apparemment crée par les corps des humains et des hommes bêtes qui ne purent êtres ensevelis après les Grandes Invasions, ainsi que des corps sans vie des Ondins qui s' échouèrent sur le sable des côtes pour y mourir. Des corps qui, tous, pourrirent.

L' épidémie se propagea rapidement, démarrant des Côtes Plates pour finalement arrivée quelques semaines plus tard dans les Sigfrieades et les Forêts de Caédrélionb. Les humains étaient protégés de cette épidémie par les sables du désert et par leur grave crise qui diminuait leurs rapports avec les autres Races, mais également entre eux. On peut dire que se fut cette crise qui sauva la civilisation humaine, car il est évident qu'elle n' aurait pas survécue si la pandémie c' était propagée jusque dans leurs cités dont les populations étaient affaiblies par les guerres et les famines.

Toutefois, une constatation frappa les dirigeants. Il était une puissance montante en cette terre qui ne souffrait presque aucune de ces plaies et de ces calamités, qui y échappait miraculeusement et qui en profitait même pour accroître sa domination sur des territoires et des nations sans défense. Cette puissance en expansion dans le centre du monde, c'était Elyséa. Cette petite cité-état à l'origine humaine mais qui avait très vite accueillie en son sein de nombreuses autres races, au point d'atteindre une taille colossale, c'était très tôt lancée dans de nombreuses et victorieuses guerres qui firent d'elle une force militaire et avant tout commerciale. Jouissant de son héritage humain et de la proximité de la culture naine, elle avait habillement mêlée ces deux traditions pour forger son identité. De plus, elle vénérait Erishkigal, la Sombre et Effrayante Déesse de l'Au-Delà. Avant même les calamités, cette cité effrayait. A présent elle était haït, car il devenait évident pour chacun que c'était elle la responsable de ces malheurs. Comment? Qu'importe! En ces temps troublés, il fallait un bouc émissaire, une cible contre laquelle lâcher toute sa haine et sa tristesse, et surtout canaliser la colère du peuple.
Une puissance rivale en pleine expansion et potentiellement dangereuse était une cible idéale.

Cette constatation stoppa immédiatement la guerre civile des Elfes, et les divers messagers humains et nains envoyés chez les Ondins réussirent à convaincre ces derniers de se joindre à la Coalition qui verrait les Elfes, les Hommes, les Nains et les Ondins s' unirent contre celle qui était responsable de tout les maux de Deira, la cité d' Erishkigal. Sans aucune autre forme de procès, la guerre fut déclarée contre la Cité Sombre. Ainsi fut lancée la Grande Croisade.

Le conflit dura huit années.
Durant ces huit années, les légions élyséannes tinrent tête aux forces coalisés, protégeant chaque cité, chaque village, chaque hameau du territoire. Car telle était la force d'Elyséa : elle vivait par et pour son peuple. Même au plus fort de la guerre, sa côte de popularité resta importante, car elle défendait corps et âme ses sujets, qui lui vouaient un véritable culte. Avec le fait qu'ils vénéraient également Erishkigal, on finit par assimiler les deux : Elyséa devenait la Ville d'Erishkigal, et la Déesse devenait l'Âme de la Cité. Voulut par le gouvernement, cet état fit redoubler d'ardeur et de vaillance les légionnaires.

Mais même les meilleurs soldats ne pouvaient lutter au dessus de leurs forces, et les armées coalisés finirent par percer leurs lignes de défense et déferler à l'intérieur du territoire de toutes parts, forçant les légions à se replier dans les différentes villes qui quadrillaient le pays.

Finalement, les armées coalisées se présentèrent devant les portes de la Cité-Etat et l' encerclèrent de toutes parts. Tarquin le Superbe, le dernier de ses Rois, qui n' était pas homme à ployer l'échine, déclara que sa ville ne se soumettrait jamais, et que la Mort qu'il vénérait viendrait s' abattre sur ses ennemis.
Des le jour suivant, les alliés se jetèrent à l' assaut des remparts, estimant que cette cité qu'ils qualifiaient de maudite ne résisterait pas plus d'une journée. Mais ce fut sans compter sur la pugnacité des défenseurs qui, malgré leur infériorité numérique, tinrent le coup et firent subir de nombreuses pertes à l' attaquant. Toute la journée, les corps des guerriers s' entassaient en bas des murailles. Finalement, lorsque le soleil commença à disparaître derrière l' horizon, le combat cessa.
La cité continuait à tenir bon, mais ce n'était en réalité qu'une question de temps. Les renforts ne viendrais pas, car ils devaient tenir d'autres villes qui était également assiégées. Elyséa ne pouvait compter que sur ses propres habitants. Bien que vaillants, ceux-ci étaient terrifiés. Non, la cité ne tiendrais pas éternellement.

Mais bon sang, si elle devait tomber, alors ce serait au prix de tant d'hommes que jamais plus une armée n'osera marcher sur ce sol gorgé de sang de peur de subir le même châtiment!

Plusieurs semaines durant, elle tint le coup. Ni les bombardements, ni les mines, ni les béliers de vinrent à bout de ces murailles. Celles-ci avaient étés faites à partir des enseignements de Deiran lui-même, et peu de choses étaient capables de les ébranler.
Puis une nuit, durant un énième combat qui tournait à l'avantage des assaillants, les combats cessèrent. Non pas que les généraux en eurent donner l' ordre, mais bien parce que les étoiles avaient disparues dans le ciel, et que la lune c'était teintée de rouge, enveloppant le monde dans une atmosphère terriblement angoissante.

Pour les Prêtres d' Erishkigal, ainsi que tous ceux qui avaient suivies les armées alliés, l'explication à ce phénomène leur vint sous la forme de vision apocalyptique qui les firent entrer dans un délire tel qu'ils durent être maîtrisés. La Sombre Déesse, régnant sur les morts et les étoiles, avait bravée l'Accord pour leur expliquer la véritable raison des calamités, elle qui avait mener elle-même sa propre enquête.
Selon la Déesse, les malheurs du monde venaient d' une secte qui c' était établie à Elyséa, et qui avait pervertie la magie de la Sombre Entité. Elle-même n'en savait pas plus, mais elle était intimement persuadée que trouver cette secte et l'anéantir était la solution pour sauver le monde d'une nouvelle Apocalypse. Elle n'en dit pas plus et ne se joignit pas aux Elyséans, car elle n'avait que trop passée outre les lois de l'Accord.

Des l' heure suivante, des milliers d' hommes et de femmes, militaires, religieux ou citadins, se jetèrent dans les rues de la cité, afin de trouver le lieu de réunion de la secte, Tarquin en tête. Il fallait faire vite, car les Coalisés n'avaient donnés qu'une semaine de répit aux troupes de la Cité. Et le Gouvernement savait qu' ils ne pourraient résister face à une nouvelle attaque. Déjà une partie des remparts étaient tombés sous leur coups. Il ne faudrait pas plus de quelques jours pour que le reste tombe, que les Portes ne soient défoncées et que la ville ne tombe et ne soit rasée jusqu'à ses fondations. Il fallait absolument trouver le repaire de ses blasphémateurs, à n' importe quel prix. Il en allait de la survie de la cité et de ses habitants.

Finalement, ce fut au bout du quatrième jour qu'un passage menant aux catacombes de la cité fut découvert, près du cimetière, ainsi que de récentes et nombreuses traces de pas. Aussitôt, une grande partie des défenseurs furent envoyés à l' intérieur.
Une journée passa, sans aucune nouvelle des soldats qui étaient descendus dans ce lieu morbide et lugubre qui avait été abandonné des décennies plus tôt. Ce fut d' ailleurs étrange, car les différents groupes envoyés disposaient tous d' une carte précise des lieux, se perdre était donc impossible.

Et pourtant, nul ne revint.

**********

Tarquin le Superbe, perdant patience, décida de pénétrer lui-même dans les catacombes, prenant la tête des explorations, mais cette fois avec toutes les forces possibles, quitte à dépouiller la cité de ses dernières défenses. Ce fut un risque calculé, car en cas d' échec, les forces coalisés prendrait la ville. Alors mieux valait perdre ses hommes si cela permettrait de sauver Elyséa.

Bien qu'il réussit à trouver le lieu de réunion de la secte, accompagné de près d' un millier d' hommes, ce qu'il vit le frappa d' horreurs. Car devant lui s' offrait un spectacle abominable dans lequel morts et vivants, tous encapuchonnés dans de sombres tuniques, appelaient la mort à venir. Au milieu du cercle formé par les adeptes de la Mort se tenait une forme féminine, imposante, svelte, le visage voilé, tenant une immense faux dans sa main et un sablier dans l' autre. Pour la plupart des soldats, cela ne pouvait être que leur Sombre Déesse, tant l' aura sombre qui l' entourait semblait divine. Mais pour Tarquin cela ne pouvait être Ereshkigal. Sinon, pourquoi aurait-elle prévenue les Prêtres de l' existence d' une telle organisation que cette secte? Non, la femme qui se tenait au centre de se Culte des Morts ne pouvait être qu'une vague copie de la puissante Déesse Ténébreuse. Pire, elle était l'Héretique responsable de la mort de milliers d'innocents Elyseans.

En voyant arrivé les soldats qui se mirent à encercler ses adeptes, la forme se tourna vers le Tyran. D' un geste lent, elle enleva le fin tissu noire qui recouvrai son visage et dévoila alors ce dernier. En le voyant, de nombreux soldats s'agenouillèrent, tant la beauté de celui-ci surpassait tout se que l' ont pouvait imaginer. Certains jetèrent leurs armes, suppliant la sombre femme de les accueillir au sein de son Culte.

Seul Tarquin garda le contrôle de lui même.

Tendant une main vers ce dernier, la femme parla pour la première fois, d' une voix si belle qu'elle aurait put envouter un démon. C'était la voix de la Tentation elle-même, mais également celle de la Damnation.

-Bienvenue, Oh Tarquin, dans le Temple des Morts. Je suis Erhog la Nécromancienne, Maitresse du Culte des Morts, future Maitresse d' Elyséa et prochaine Déesse de Deira.

-Quelles sont tes intentions, femme-démon? Demanda le souverain d'une voix autoritaire mais dans laquelle on distinguait que les terribles charmes de la femme commençaient à faire effet.

-Je compte bien faire en sorte que cette cité tombe. Avec la chute d'Elyséa et les milliers de morts dans les rangs des autres nations qu'une telle destruction provoquera, plus rien ne n'empêchera d'assurer ma domination sur ce monde. Les Hommes-Bêtes ont faillit à leur tâche, alors que les Nations soient les instruments de leur propre destruction!

Tout devint clair dans l' esprit de général: la mystérieuse maladie, la révolte des Hommes-Bêtes, l' empoisonnement des eaux Ondines, la disparition de la famille royale elfique, tout ne pouvait qu' émaner de ses nécromanciens qui avaient pervertis la magie de la véritable maitresse de la mort dans le bût de l'utiliser pour dominer le monde.

Le souverain n' eut pas le temps d' esquisser un seul geste ou de répondre que la main tendue de la sombre magicienne jaillit un flot ténébreux. Au même moment, chacun des adeptes de la nécromancienne dégainèrent les armes dissimulées sous leur tunique et chargèrent les soldats. Cela eu pour effet de faire sortir ces derniers de l' envoûtement dont ils étaient sujets et répondirent eux-aussi par l' attaque. De son côté, Tarquin évita le jet de ténèbres et chargea la folle nécromante.

Durant de nombreuses heures, le combat dura entre les soldats d' Elyséa et les Adeptes du Culte des Morts. Finalement, mut par une intense volonté de venger l' affront commit par Erhog à Ereshkigal, et de protéger sa cité bien-aimée du sort que trois autres cités-états avaient subis, Tarquin donna un puissant coup qui brisa net la faux de la Nécromancienne. Le mouvement de la lame continua et pénétra profondément dans le chair immaculée de la sombre femme qui n' eut que le temps d' arracher le cœur de Tarquin de sa poitrine avant de finalement disparaître dans un nuage noir.

Aussitôt, la plupart des adeptes s' effondrèrent sur le sol, leur corp squelettique n' étant plus mus par le sombre pouvoir d' Erhog, leur voix gémissante s' éteignant après un dernier écho. Les derniers encore debout préfèrent se suicider que d' affronter la justice et les châtiments quand à leurs actes. Aucun de ceux-ci ne fut prit vivant.

Lorsqu'ils sortirent finalement des catacombes, transportant le corps de celui qui avait sauvé Elyséa, les soldats furent d' abord accueillis par des cris de joie, puis se fut le silence. Le Roi était mort, un trou béant s'ouvrant au niveau du cœur, ce dernier manquant. En apprenant cela, et les évènements qui c'étaient produits dans les entrailles de la cité, les Généraux alliés se replièrent, stoppant le siège d' Elyséa et la guerre contre cette dernière. Le récit qu'on en fit fut telle que la plupart des villes prises lors de la guerre furent plus tard restituées à Elyséa, en gage d'excuse.

Toutefois, la Période Obscure ne s' arrêta pas la, car pour la cité d' Erishkigal commença une ère sombre. Le Roi étant mort sans héritier, les quartiers tombèrent sous la coupe de bandes de pillards et de brigands nés du conflit et qui y établirent leurs lois et leur domination.

Les Elfes, quant à eux, retombèrent dans leur guerre civile stoppée par l' attaque contre Elyséa, les Ondins se coupèrent à nouveau du monde, attendant que les côtes soient de nouveau habitables, les Nains profitèrent du chaos qui régnait dans la cité Sombre pour prendre possession de la mine de mithril, mais y découvrirent une très importante colonie de Gobelins, tandis que de nombreuses autres mines étaient également la proie des attaques de ces petits monstres. Et les Humains retournèrent dans leur Désert, tachant de recouvrer leur grandeur d' antan.

Finalement, ce fut à l' aube du 4ème siècle que la Période Obscure prit fin. Une nouvelle famille noble s' imposa sur le trône d' Edznà et la Première Guerre Gobeline prit fin avec la mort du Roi Gobelin Shrakann. Les eaux côtières furent de nouveau habitables pour les Ondins, les Hommes sortirent de leur crise économiques, entrant dans une grande ère de prospérité économique du fait de la découverte d' un minerai au propriétés intéressantes qui se trouvait exclusivement dans le désert, et après des décennies de guerres intestines, cinq familles de Sorcières s' imposèrent à Elyséa, décidant de stopper cette guerre civile qui avait ruinée leur ville, créant ce qui allait devenir l' Ordre de Sorcellerie.

Ainsi s' acheva la Période Sombre, au profit d' une ère d' âge d' or pour tout les États.

Cela fait à présent trois-cent ans que la période sombre est passée. De nombreux conflits ont éclatés entre les nations, mais toujours sporadiques, toujours brefs. Aucune nation ne veut revivre de telles heures sombres.

Et pourtant, on à jamais retrouvé le corps d'Erogh.


Dernière édition par Astharoshé le Mer 31 Oct - 20:18, édité 1 fois
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Astharoshé Asran
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MessageSujet: Re: Histoire du Monde   Histoire du Monde EmptyMar 30 Oct - 20:51

Chapitre IV - Le Nouvel Âge


Ainsi commence notre Histoire, celle dans laquelle vous allez évoluer sur ce forum.

Vers la fin du septième siècle du Second Âge, trois-cent ans après la fin du sombre épisode de la Folie d'Erogh, de nouveaux problèmes majeurs se posent aux nations.
Tout d'abord, Isin. Cette dernière est la puissance terrestre et maritime majeure et elle entend le rester. Toutefois, de nombreux rivaux s'opposent à cette hégémonie. Tout d'abord, Elyséa, dont les puissantes légions seraient un ennemi de poids face aux armées isiniennes, verrait bien son autorité s'étendre jusqu'aux portes du désert.

Ensuite vient Pagàn. Il y'à cent ans, cette nation à perdue une guerre contre Isin, et a vue de nombreux territoires côtiers passer sous la coupe de sa rivale. Elle a ainsi perdue son hégémonie maritime au profit d'Isin, mais souhaite depuis ardemment le récupérer. Quelle insulte en effet de ne pas être la plus grande force aquatique pour une nation crée par la Déesse des Océans!

Ensuite Oldenbourg. Depuis qu'elle a annexée les plaines du Sud-Ouest il y'à 3 ans au détriment des Elfes Sylvains, l'ensemble des ethnies elfiques vouent une haine farouche envers le peuple montagneux. La guerre n'est pas si loin. De plus, après une période de relative accalmie, les gobelins ont relancés leur assaut contre les mines naines. Une grande partie des forces armées sont donc engagées dans un conflit sous-terrain, période peu propice à une incursion terrestre elfique.

Ces derniers ne sont pas en reste puisque la seule chose qui les retardent dans leur reconquête des plaines du Sud-Ouest sont les dangereux mouvements des peaux vertes signalés dans les Terres Infinies. Une incursion orques est-elle à prévoir? En tout cas les Clans d'Elfes nomades sont sur le pied de guerre et refusent toutes attaques dans les montagnes. Et sans eux, aucunes victoires contre les nains n'est possible.

Pagàn n'est pas en reste, puisque pour assurer de nouveau son hégémonie sur les Océans, elle devra non seulement détruire la flotte isinienne, mais également les pirates qui se sont révélés extrêmement bien organisés ces dernières années. Ces derniers semblent concentrer leurs assauts autant sur les Hommes que sur les Ondins. Ils savent que si les armées navales de ces deux nations chutent, ils seront les maîtres des Océans.

Quand à Elyséa, elle a faire à des problèmes de corruptions internes. Les gouverneurs des villes et même les familles de Sorcières ont recours aux services des Hashishins pour accroître leur influence. De nombreux aristocrates ont étés retrouvés morts, sans que les assassins ne soient identifiables d'une quelconque façon. Pour couronner le tout, les Harpies voisines se sont montrer fort téméraires en attaquant les caravanes marchandes.

Cette époque n'est pas la plus sombre, mais elle n'annonce pas de jours heureux.....

An 801 du Second Âge :

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